Attention aux éclats de lettre, perforant l'esprit et découpant l'âme quand leur trajectoire vient par malheur croiser celle du remord et du désespoir.
Et bien j'espère que l'explosion n'est pas nécessairement souffrante, parce que tes mots m'ont fait beaucoup de bien à moi et ce serait dommage que ce soit au détriment l'une de l'autre.
Tel que promis, je suis passé faire un tour dans ton univers. Bien aimé ce que j'y ai lu… aime bien ton écriture, ta façon de dire les choses…
À ceci : «Mes mots sont kamikazes, ils doivent se faire exploser en moi avant de pouvoir rejoindre les vierges pages.»
J’ajouterais :
au centre de tout ce que nous entassons il y a des détonations qui se font entendre parfois on les ressent dans le bas du ventre parfois au thorax en pleine tête dans les tripes mais c’est là que le langage se forge le nôtre la construction lettre par lettre des mots qu’ils soient matraque ou non incisifs et précis qu’ils adhèrent à nos muscles «avant de pouvoir rejoindre les vierges pages»
le promeneur sur la page n'a plus qu'à ramasser les morceaux, alors? à les recomposer à saguise? à en faire des bouquets, peut-être, ou à les cacher dans sa poche vec les billes et les bouts de ficelle? il peut aussi s'asseoir, ;les manger encore vifs ou les regarder sécher?...
eleken: je fais de mon mieux pour m'assurer du paralelisme de leur trajectoire, et ainsi éviter les accidents
petitspetons: pas nécessairement non, tout dépend -comme l'écrit pierre, plus bas- d'où les explosions proviennent, et où les mots atterrissent. ici, ils ne laissent parfois que des cratères derrière eux, ailleurs, il y a toujours en plus une petite graine au fond
victor: encore le fruit du hasard des mots sur moteur de recherche
pierre: merci de ta contribution, je vois que tu as entouré ma petite phrase de charmants autres compagnons de jeu (de mots)
flashing phil: 1. bien sûr, il fait comme bon lui semble, suivant son appétit ou son désir de jouer avec 2. comme une Il (île) que j'essaie de balayer de mon sillage dans ma fuite en navire galactique
... Et à leur lecture, tes mots nous touchent, sans toutefois faire de dégâts. Tout au plus un irrésistible besoin de te relire encore. Merci de tacher ces pages d'éclats d'obus littéraires ;)
9 commentaires:
Attention aux éclats de lettre, perforant l'esprit et découpant l'âme quand leur trajectoire vient par malheur croiser celle du remord et du désespoir.
Et bien j'espère que l'explosion n'est pas nécessairement souffrante, parce que tes mots m'ont fait beaucoup de bien à moi et ce serait dommage que ce soit au détriment l'une de l'autre.
Merci!
C'est plein de sens ce que tu dis...
Je sais pas comment t'es tombée sur mon blog, mais là n'est pas question ;-)
Merci d'être passée, à bientôt !
Victor
Bonjour Mégane,
Tel que promis, je suis passé faire un tour dans ton univers. Bien aimé ce que j'y ai lu… aime bien ton écriture, ta façon de dire les choses…
À ceci : «Mes mots sont kamikazes, ils doivent se faire exploser en moi avant de pouvoir rejoindre les vierges pages.»
J’ajouterais :
au centre de tout ce que nous entassons
il y a des détonations qui se font entendre
parfois on les ressent dans le bas du ventre
parfois au thorax
en pleine tête
dans les tripes
mais c’est là que le langage se forge
le nôtre
la construction lettre par lettre des mots
qu’ils soient matraque ou non
incisifs et précis
qu’ils adhèrent à nos muscles
«avant de pouvoir rejoindre les vierges pages»
Je te souhaite longue vie chère Mégane!
Je repasserai te lire!
A+
Pierre
le promeneur sur la page n'a plus qu'à ramasser les morceaux, alors? à les recomposer à saguise? à en faire des bouquets, peut-être, ou à les cacher dans sa poche vec les billes et les bouts de ficelle? il peut aussi s'asseoir, ;les manger encore vifs ou les regarder sécher?...
El comme une Il
très beau
eleken: je fais de mon mieux pour m'assurer du paralelisme de leur trajectoire, et ainsi éviter les accidents
petitspetons: pas nécessairement non, tout dépend -comme l'écrit pierre, plus bas- d'où les explosions proviennent, et où les mots atterrissent. ici, ils ne laissent parfois que des cratères derrière eux, ailleurs, il y a toujours en plus une petite graine au fond
victor: encore le fruit du hasard des mots sur moteur de recherche
pierre: merci de ta contribution, je vois que tu as entouré ma petite phrase de charmants autres compagnons de jeu (de mots)
flashing phil: 1. bien sûr, il fait comme bon lui semble, suivant son appétit ou son désir de jouer avec
2. comme une Il (île) que j'essaie de balayer de mon sillage dans ma fuite en navire galactique
j'aime beaucoup ce que tu dis. Là.
cohérence, sensibilité.
j'accroche et ma curiosité s'attise dans tes mots.
... Et à leur lecture, tes mots nous touchent, sans toutefois faire de dégâts. Tout au plus un irrésistible besoin de te relire encore. Merci de tacher ces pages d'éclats d'obus littéraires ;)
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