Je dis que seule une paralysie peut en guérir d'une autre.
Le général Amygdale a ordonné mercredi soir l'exécution immédiate du plan Spasmophilie. Suivant la tactique habituelle, son bataillon de fourmis est parti timidement, du bout des doigts, puis s'étant assuré d'être en terrain soumis a lancé l'offensive vers le centre assiégé des émotions. L'ennemi s'était replié au sommet du Tronc cérébral, centre stratégique de passage des voies sensitives. Armes dirigées vers le coeur du territoire conquis, le blocus ainsi établi empêchait à ses habitants toute sortie de leur cité limbique. Ne s'attendant pas à être attaqué de dos, il s'est laissé surprendre par la vague cryothérapeutique fourmillant de soldats composteurs qui pour briser le rempart en ont démembré chaque tireur. Elle s'est retirée comme elle était venue, remportant pour trophée macabre de sa victoire l'écume ivoire formée des débris de carcasses rivales.
7 commentaires:
(Sartre)
Spasmophilie. J'ai connu ça. Ce n'était pas un facteur organique. La culpabilité de ne pas avoir écouté un proche à temps. Les muscles se bloquent, respirer devient difficile. Ménage toi. Anihile tes démons en les enfermant dans la cellulose d'une feuille de papier ou dans l'intimité d'un monologue. Cette guerre n'engage sûrement que toi... et l'autre, bien entendu.
C’est à la rencontre des anges que le chemin obscur du corps devient une lumière puissante qui empêche la nouvelle chute. C’est au cœur du doute que se refait la suite sans trop de dégâts. Les anges étant là, au centre nerveux de la guerre, pour y voir les failles. Je sais, il ne reste qu’à écouter et poursuivre avec tout cela en tête. Je sais, les anges, nous ne les reconnaissons pas rapidement, ne les voyons pas nécessairement parmi nous facilement, parfois. Apprendre à les voir. Apprendre à lire entre les lignes. Apprendre à tendre l’oreille. Apprendre à apprendre. Apprendre à poursuivre avec les armes en main. Apprendre à être reconnaissant. Puis vivre et non survivre.
Pierre
hum... ça me semble nettement plus dramatique que mon attaque de schtroumpfs.
et si on formait une contre-attaque commune? doit bien exister des remèdes aux généraux sanguinaires et aux schtroumpfs aux dents longues?!
untertaker: parfois la guerre des mots ne suffit pas, en particulier quand leurs rangs s'amenuisent
pierre: bonjour Pierre (je m'y mets, tu vois?), le risque de se trouver entre les lignes -de tir- c'est de se voir touché, alors quand je ne suis pas prête à recevoir ni à donner, je préfère me faire trébucher dans une tranchée
erika: tu t'attaques aux bleus douloureux et moi aux rouges interdits, ok?
Bonjour chère Mégane,
Parfois, les tranchées sont nécessaires... Elles se retrouvent aussi entre les lignes... S'y faire trébucher en étant conscient de le faire est une marque de sagesse... puis nous ne sommes jamais prêts à donner ou à recevoir, c'est un processus dont nous n'avons pas le contrôle... les tripes ont le contrôle de ce processus…
Pierre
je viens de découvrir qu'il y avait des bleus guimauve, petits plaisirs pour l'âme. va voir chez Daniel (demetan.blogspot.com)
(et sinon, 2 tartines de Nutella avant l'attaque devraient servir de bouclier magique).
courage courage ^^
spasmophilie, j'ai connu ça aussi... ca va mieux, maintenant,j'ai une allergie que j'ai attrapé.. boutons de moustique qui s'enflamme et qu'ils faut protéger à temps, sinon, oedème de je sais plus trop quoi ( gonflement du cou, arret respiratoire...)
la vie est un jeu , j'ai l'impression ...
allez, on se sère les coudes ^^
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